Après une courte escale de 24 heures à Bangkok dans ce tour du monde, le temps d’une petite fête ô combien apaisante et revigorante, nous prenons notre vol pour Rangoon – oups, pardon : Yangon.
Le seul moyen d’arriver en Birmanie – oups pardon : au Myanmar, est en effet d’arriver par avion dans la capitale – enfin l’ancienne capitale.
Une petite tension à l’atterrissage, avec tout ce qu’on lit dans les forums… le pays est-il si instable ? Nos dollars vont-ils être acceptés – car il faut des billets neufs ? Et si nous étions suivis par des agents, si notre langue fourchait et que nous parlions de sujets tabou ?
Il fait 30° à notre arrivée, le personnel de la guest house nous attendait. En bons élèves du guide et des forums, nous ne changeons pas de monnaie à l’aéroport. Ce fût une erreur car c’était le meilleur taux que nous rencontrerons…
Nous faisons la connaissance du flamand Michael avec qui nous ferons honneur aux bières locales avant de faire une balade « digestive » en soirée. Quand d’un coup toutes les lumières s’éteignent, noir total, coupure d’électricité. On avait été prévenu, mais ça surprend. Nous retrouverons notre chemin vers l’hôtel, d’où nous déciderons de repartir illico munis de lampes torches.
Nous décidons de prendre un thé en bord de route. À peine assis, une dizaine de jeune s’installe avec nous pour discuter et plaisanter, chanter et jouer (très bien) de la guitare. Un moment délicieux !
Quand subitement nous sentons une certaine tension, ils semblent inquiets et nous disent qu’il faut que nous retournions à notre hôtel. Ils regagnent d’autres tables et nous partons… nous constatons qu’un homme nous suit jusqu’à notre hôtel… à moins que ce ne soit que de la psychose alimentée par les forums et que la tenancière en avait simplement assez de nous entendre chanter !
Le lendemain, nous chercherons une paya (pagode) que nous ne trouverons jamais… A la place, une randonnée urbaine improvisée de 4 ou 5 heures. Il faut savoir qu’au Myanmar, il est plus important pour les birmans de vouloir aider que la qualité de l’aide elle-même. Du coup ils disent n’importe quoi comme direction, 3 demandes aboutissent à 3 directions opposées…
Mais, complètement déshydratés, nous finirons par tomber sur la célèbre paya Shwedagon, la plus grandiose des paya aux dires des experts et la plus rafraichissante pour nous.
Grâce à cette trouvaille, nous arrivons à nous retrouver et décidons d’aller demander conseil à l’ambassade de France, toute proche. D’un très bon accueil et de très bon conseils, ils prennent notes de notre venue puis nous donnent des précieuses informations – et surtout actualisées. Ainsi le taux de change dans les organes officiels et maintenant meilleur que le taux au marché noir (ce que nous avons vérifiés) et les billets sont donnés neufs.
Pour notre itinéraire par contre, hélas pas vraiment de surprise. À part le circuit classique, il est difficile (cher et long) de se rendre dans les contrées réellement sauvages, quand ce n’est tout simplement pas possible – d’ailleurs le personnel, birman, à l’art d’éviter nos questions sur ces destinations. Au mieux il nous conseille l’itinéraire classique car c’est « notre première fois ».
Ceci dit effectivement, les quelques jours suivant nous comprendrons ce que veut dire « première fois » en Birmanie. Et ça commencera le lendemain, avec 12 heures de trajet en bus, pour rejoindre Mandalay.
Les commentaires sont fermés.
c’est bon d’avoir des nouvelles et des photos
continuez …comme ca ns aussi on voyage!!!!
Un vrai film! C’est passionant de vous suivre et de voir que tout se déroule pour le mieux. On reste connectés pour la suite! bisous