Tahiti :Tamouré & Vahiné

Nous prenons place dans un avion d’air Tahiti. Et là, quand bien même nous sommes en tour du monde, ça sent les vacances ! La musique, tout le monde avec une fleur dans les cheveux, les rideaux bleus – et pas gris pétrole comme dans les autres 747. Juliette a même réussi à manger dans l’avion !

Nos couleurs Jungle Tahiti Plage de sable noir à Tahiti

Arrivée à l’aéroport, avec chants et danse un peu kitch puis danse et percussion – bien rythmé mais trop fatigués pour en profiter !
Ah oui un truc vraiment spécial : nous sommes partis d’Auckland le 3 mai à 14 heures, nous arrivons à Papeete avec deux heures en plus mais un jour avant. Okdakor.

Tahiti douche (ok facile) Sable noir Tahitiiiiiiiiiiiii

Pour parler un peu de Tahiti – vu qu’après on va surtout parler de plage et de farniente – il faut savoir qu’elle fait partie de la Polynésie française qui a le statut de collectivité d’outre-mer, représentée par une assemblée territoriale bénéficiant d’une large autonomie vis-à-vis de la métropole. C’est un indépendantiste, Oscar Temaru, qui dirige cette assemblée. Un « extrémiste » aux dires de certains polynésiens – ce n’est pas comme si le nom de son parti Front de libération de la Polynésie était un peu excessif. Pour le reste c’est surtout une histoire de gros sous et de politique et de mafia mais cela ne nous regarde pas.

Et oui... Plan route du Monoï

Nous avons tout de suite pu constater que les transports semblent être une question de monopole qui n’arrange pas les touristes et certainement pas les locaux.

Coco nut on the black beach Forêt tropicale Nos couleurs pour la fleur bleue

Par exemple pour aller à Moorea, l’île (trop beeeeellle) à même pas 30 minutes, il n’y a qu’une seule compagnie qui se permet de sauter des horaires si elle juge qu’elle ne fera pas le plein. Et à l’inverse, étant limitée pour les véhicules beaucoup se retrouve à attendre la prochaine traversée…. Pas évident pour aller bosser d’une île à l’autre ou pour amener ses enfants à l’école !

Surfeurs Tahiti Surfs Juliette sunset

Pour aller sur les îles plus lointaines c’est pire : à part prendre un avion, il faut espérer qu’un paquebot, qui passerait presque par hasard le deuxième mercredi du mois accepte de vous prendre dans sa cale.

à table! On est pas bien là ?

Bref ce ridicule économique et écologique nous a un peu refroidi, heureusement, les 30°C, l’eau turquoise des lagons et la gentillesse des polynésiens nous a vite fait oublier tout ça !

Accueil à l'aéroport (non ils ne sont pas en cire) Fou de surf

Nous arrivons vers 22H – ah oui : le truc super aussi c’est que les vols internationaux ne se font que la nuit et qu’évidemment il n’y a plus de transport en commun – et notre hôte est venu nous chercher.

Nous avons choisi une pension un peu en dehors de la ville et au réveil… nous ne l’avons vraiment pas regretté. Un temps magnifique, pieds nus sur l’herbe où jonchées par des fleurs de tiare, avec vu sur une petite plage privée et Moorea au loin.

La sable noir de Tahiti Moorea... prochaine étape Plage de notre pension

Nous faisons la connaissance d’un couple de gallois avec qui nous passerons la journée pour effectuer le tour de l’île en voiture – le seul road trip possible : la route du Monoï. On observera notamment un tas de cascades, la plage billabong avec ses immenses vagues et bien sûr le sable noir d’origine volcanique.

Spot mythique Vue de l’intérieur de Tahiti Sur la plage avec les voyageurs Gallois

Et puis youpi : il y a un magasin Carrefour ! Un dernier covoiturage pour faire les courses et acheter la bière locale.

Le soir, nous descendons sur Papeete avec nos amis gallois. On renonce rapidement aux bars tristounets et touristiques pour se replier sur la place où des roulottes proposent des plats locaux sur un fond de concerto ukulélé et autres instruments folkloriques.

Le lendemain matin, nous sommes désormais seuls à la pension, nous faisons plus ample connaissance avec notre hôte, Ralph, qui se révèle être ancien champion de surf de France et de Tahiti – dont il a créé la league.

Jardin de la pension

Vraiment, nous adorons cet endroit.

Mais il faut bien partir, nous décidons d’aller sur Moorea. Pour nous rendre au Ferry nous ferons… du stop – après que le bus nous ait mis un vent monumental. On dit que l’autostop est facile sur Tahiti… et bien non : quarante-cinq minutes d’attente ! Sans doute parce que nous étions trop chargés, il n’empêche, c’est la plus petite voiture qui nous a emmenés !

Juliette fait de l'auto-stop...

Avant de prendre le Ferry, nous décidons de faire un tour au grand marché local de Tahiti et de faire honneur aux spécialités locales !

 

3 Commentaires

Les commentaires sont fermés.

  1. Anthony 11 années Il y a

    ouahou magnifique ! faites vous tatouer ^^

  2. Cathy 11 années Il y a

    Carrefouuuuuuur!!!!! I love it!!

  3. Diana 11 années Il y a

    Tout en parcourant cet épisode ô combien parfumé, j’avais une berceuse dans la tête qui est sur un disque d’Aélita, j’ai pas trouvé la version que j’ai mais cette autre version du dit-morceau sent le monoï à plein nez! Voici donc un petit bout de notre quotidien cannetois « Pitate mamao » et/ou « Pitate no mama’o » qui tourne chaque aprem chez nous et qui va désormais me faire penser à vous pendant un bon moment, même si depuis vous êtes plutôt dans une ambiance flûtine et guitarisée! entonces besos!!! http://www.deezer.com/music/track/3570183

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